un jour ou l'autre, ils
sont tous passés par ici...
... mais il nous en manque ... plein !
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... mais il nous en manque ... plein ! |
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Béranger Chansonnier Pamphlétaire
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Pierre-Jean Béranger 1780 - 1857 |
Il se veut "champion des intérêts populaires" (cf Les Gueux). Auteur oublié, Stendhal le considérait pourtant comme une référence littéraire... à lire ou à relire. |
| Dans le quartier, il a
surtout fréquenté l'accorte
Veuve Grégoire et son
cabaret (voir Hugo,
La Fayette). Tout émoustillé, il lui dédicace ce
poème
ému...
"L' hôtesse,
poussant à la vente, |
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Bernardin de Saint Pierre Ecrivain Voyageur |
Jacques-Henri Bernardin de Saint Pierre 1737 - 1814 |
Il
aime aussi la chair fraîche... durant son séjour sur l'île des dodos, il se
fait d'ailleurs vertement remettre en place par la délicieuse épouse de Mr
Poivre lassée de se faire lutiner par ce lourdaud. Imbibé de J.J. Rousseau, il livre son seul succès en 1788: Paul et
Virginie (du nom de ses premiers enfants). |
| La renommée tardive de Paul et Virginie lui assure une fin de vie confortable rue de la Reine Blanche aux Gobelins. |
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Blanche Propriétaire |
Blanche de France
alias Reine Blanche 1240 - 1322 |
Blanche a un pedigree impeccable. Fille de St Louis et de Marguerite de Provence !... rien que ça. Elle donne son nom à cette demeure qui jouxtait le monastère des Cordelières. Elle y prit le voile... et y mourut en 1322. En fait, on parle d'elle ici pour des évènements beaucoup plus tardifs et surtout plus scabreux.... Le Bal des Ardents... ça se passait en 1393, un mardi de janvier, le 28. |
Hôtel de la Reine Blanche |
| Comme Vandrezanne, elle figure ici en tant que propriétaire... de ce petit hôtel, aujourd'hui, ce serait le 17 de la rue des Gobelins. |
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Blanqui Politique |
Auguste Blanqui 1805 - 1881 |
 Né à Puget-Théniers, d'un père
emprisonné sous la Terreur puis préfet sous l'Empire, c'est un teigneux. Il
rejoint la Charbonnerie à 19 ans. Sa vie de "socialiste métaphysique"
(cf. l' éternité par les astres) est dès lors
rythmée par les conspirations et la prison... il est
même condamné à mort en 1840 (fabrication d'explosif). Evasion, exil, jamais il ne cède. On l'appelle
"l'enfermé".
Thiers le fait arrêter à la veille de la Commune à laquelle ses partisans, les blanquistes, participent activement. Condamné à la déportation, il arrive à se faire élire député à Bordeaux ! A 75 ans (en pleine jeunesse) il lance un journal, "Ni dieu ni maître" , il le dirigera jusqu'à sa mort... quelques mois plus tard. Nb. Dommage que Camille Claudel, en rage contre son frère, ait refusé le projet Blanqui repris ensuite par Maillol ( l'action enchaînée ). |
| Il a connu tous les bagnes
et prisons.
Une graine d'anar. L' "enfermé" ne cèdera que pour mourir au n° 1 de la rue du Moulin des Prés. 100.000 personnes accompagneront sa dépouille au Père Lachaise.
Contre une classe sans entrailles.
Luttant pour
le peuple sans pain. Mort, quatre planches de sapin. |
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Bréa Militaire |
Jean-Baptiste Fidèle Bréa de
Ludre 1790 - 1848 |
Né à Menton, carrière militaire sous l'Empire. Nommé général dans l'Armée d'Afrique (colonisation de l'Algérie). Il meurt assassiné (à la hache!) pendant les émeutes de juin 1848. Sa famille fait bâtir en sa mémoire l'église St Marcel à l'emplacement de l'auberge "la Belle Moissonneuse". La Commune décidera ensuite de la détruire sans avoir le temps de le faire. On donnera bientôt son nom à un village du département d'Oran... redevenu depuis Abou-Tachfine. (voir rubrique) |
| Il finit assassiné à "La Belle Moissonneuse" par les insurgés de 1848 exaspérés de l'intransigeance de Cavaignac. |
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