un jour ou l'autre, ils sont tous passés par ici...

... mais il en manque ... plein !

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Papy Dance

Titi du 13ème.

ancien Confiseur.

le Travolta du 13ème

Elie x alias Papy Dance

1935 - longue vie papy !

Personnage incontournable sur la place d'Italie.

Régulièrement, il installe ses baffles sur le parvis d'Italie II... à donf ! Ensuite il danse, sans cesse. C'est vital pour lui. Après l'épreuve du deuil de sa femme, il n'envisageait d'autre avenir que de la rejoindre. Mais, comme il le dit dans ce portrait, il faut beaucoup de courage.

Un soir, il a eu la révélation : La danse.

C'est devenu sa vie. S'il n'est pas là c'est qu'il écoute tout ce qui bouge (Rap, Funk, Zouk, Rock., Blues...) pour bâtir la playlist du lendemain.

Allez l'encourager ! Laissez-lui une pièce. Sa pauvre retraite d'ancien de la confiserie (le roi de la dragée) ne le maintiendrait que dans la galère, la misère que vivent, aujourd'hui, nos anciens.

 

Enfant, il a dû porter l'étoile jaune de Vichy, ça marque ! Il a réussi à passer au travers.

Ensuite, la débrouille. Il se débrouille bien jusqu'aux années noires.

Son rêve d'aujourd'hui ?La prochaine Technoparade.

On en veut plein des Papy Dance !

 

 

 

Perret

      Architecte

Auguste Perret

1874 - 1954

Son père s'est exilé en Belgique après la Commune. Il naît à Ixelles, suit des études d'architecture aux Beaux Arts de Bruxelles; études qu'il ne finit pas. Il se découvre une passion pour le béton. C'est vrai qu'encadré par Bourdelle et  Maurice Denis, le théâtre des Champs Élysées est une réussite. " Mon béton est plus beau que la pierre" soutient-il en 1944. Après la guerre, les villes bombardées... on lui confie la reconstruction du Havre, faut aimer. Peut être les budgets étaient-ils différents de ceux de l'avenue Montaigne.

Certains louent sa "poétique du béton"... nous, on trouve la rime pesante. Il est universellement reconnu... alors, on s'incline... laisse béton. A Amiens, on parle tout de même de "Perret et le poteau laid"... preuve que plus on en est loin, plus on l'aime.

Depuis, c'est la gloire du béton et la fortune des bétonneurs qui, chacun le sait, sont de grands poètes.

Une chance, dans le XIII°, il n'a frappé qu'une fois: au Mobilier National (photo) Vous ne trouvez pas ça beau ? Nous non plus.

 

Pépin

        Monarque

Pépin le Bref

714 - 768

Fils de Charles Martel, il épouse la célébrissime Berthe au grand'pied. Il prend la place du dernier roi Mérovingien et devient roi des Francs en 754. Il poursuit ensuite l'œuvre paternelle en boutant les Sarrasins hors d'Aquitaine (768). Il meurt peu après.

Ses dernières volonté furent d'être enterré sur le ventre, sous le porche de la Basilique St Denis, pour que les fidèles puissent le piétiner en passant ! Des rois, on en a eu de tous les genres...

Pépin le Bref (Musées de Versailles et Trianon) détail

Il s'est fait bâtir une résidence secondaire en bord de Bièvre... ça devait être assez cossu... en tout cas, suffisamment vaste pour y convoquer le Concilium Gentiliacum.

  PILATRE

Pilâtre de Rozier

     Aérostier

Jean-François Pilâtre de Rozier

1757 - 1785

Né à Metz, Pilâtre de Rozier fonde à 24 ans un musée de la Science où il organise colloques et conférences avec du beau linge: Fourcroy prend la Chimie, Monge la Physique et Condorcet les Mathématiques etc... en fait, il vient de fonder ce qui deviendra le premier Lycée de France lorsque  Napoléon l'officialisera en 1802.

Ayant assisté (21 septembre1783) à l'envol du mouton, du coq et du canard, il en fut tellement ébaubi qu'il se proposa aux frères Montgolfier pour leur servir de passager-cobaye. Ils firent ensemble de nombreux essais de ballon captif, jusqu'au 1er vol humain. Alors que les Anglais ont déjà réussi la traversée de la Manche depuis l'Angleterre, Pilâtre de Rozier se tuera avec son compagnon Pierre Romain lors d'une tentative depuis Boulogne. Ils tombèrent le 13 juin 1785 près de Boulogne-sur-Mer.

S'il est le premier homme dans l'espace (avec d'Arlandes) , il est également la 1ère  victime du transport aérien (avec Romain... il n'est jamais seul)... si, bien sûr, on met l'aventure d'Icare de côté.

Il atterrit (par hasard) sur la Butte aux Cailles, entre les Deux-Moulins et le Moulin des Merveilles avec son compagnon de voyage, François  d'Arlandes, en 1783.
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