un jour ou l'autre, ils
sont tous passés par ici...
... mais il en manque ... plein !
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un jour ou l'autre, ils
sont tous passés par ici...
... mais il en manque ... plein ! |
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| Rendu Béate |
Jeanne-Marie Rendu alias Soeur Rosalie 1786 - 1856 |
 La misère engendre les vocations. Jeanne-Marie
devient rapidement Rosalie. Elle se retrouve vers St Médard en 1802. Epoque
et quartier propices à la misère et la compassion... (les enfants à La Pitié,
les femmes à La Salpêtrière, les hommes à Bicêtre).L'épidémie de choléra de 1832 donne des ailes à sa congrégation. Les révoltes de 1848 la consacre lorsqu'elle va jusqu'à héberger des proscrits. Dans son "parloir", si elle écoute les miséreux en leur distribuant les reliefs des riches, la finalité reste l'évangélisation. Elle y accepte volontiers l'argent des Cavaignac (5500 morts en 1848... ça en fait des orphelins!... ça en fait du boulot.) , des Napoléon III et autres crapules si riches qu'ils se sentent obligés de faire le bien... l'argent n'a pas d'odeur. |
| L'incontournable du XIII° ! Le Pape a mis 150 ans pour reconnaître en elle une femme canon. Elle est probablement à l'origine de la spécialité locale, le charity business. |
| Restif de la
Bretonne Imprimeur Typographe Auteur Pornographe |
Nicolas-Edme Restif de la Bretonne 1734 - 1806 |
Pendant la Révolution, il installe son imprimerie personnelle, rue de la Bûcherie. Il s'y enferme, écrit et imprime en silence les "Nuits de Paris" entre autres. A sa mort, en 1806, il a quand même signé 203 volumes. Jeune fille tenant une corbeille de fleurs François Boucher ("Couloir des Poules", Le Louvre) |
| C'est un cas, celui-là!
Ses études ethnologiques sur les nuits parisiennes l'entraînent évidemment vers les Barrières dont celle de Croulebarbe, de Fontainebleau ou de l'Ourcine. |
| Rodin Sculpteur |
Auguste Rodin 1840 - 1917 |
 On ne va tout de même pas le
présenter, celui-là !
Quoique... s'il a été génial (sur le tard)
c'est un peu grâce à sa copine Camille
(voir
Claudel) avec qui il a partagé un atelier
rue du Champ de l'Alouette. Camille, sur qui il a parfois légèrement
pompé... avant de laisser tomber "l'éternelle idole"... tomber, tomber,
tomber... à la folie, pas du
tout.Il abandonne Camille au moment où elle vient de perdre leur enfant (élégant). Il fait aussi attendre sa Rose de toujours pour l'épouser, un peu flétrie, en janvier 1917. Le mois suivant, elle meurt... en novembre, c'est son tour, il meurt. Génie, peut être... mais pas de quoi être fier. |
| Il a dû au moins venir en
1869 pour voir l'inauguration du Théâtre des Gobelins (La Fauvette)... Ayant
échoué aux Beaux Arts (souvent),
il courait le cacheton et travaillait sur de petits projets comme ce
fronton. Il a aussi partagé avec Camille Claudel un atelier au Clos Payen (rue Corvisart) |
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Apprenti chez un
imprimeur d'Auxerre, Nicolas-Edme est intronisé Compagnon en 1755. De
l'imprimerie à l'écriture, il n'y a pas loin... il vivote en imprimant
lui-même des textes qu'il écrit directement sur le marbre! Son assiduité à
fréquenter les dames de petite vertu, l'entraîne à étudier le monde
interlope du Paris nocturne pendant... mille et une nuits. Débauché
invétéré.
Ses études sur
le terrain l'amènent à proposer (Le Pornographe ou la
prostitution réformée 1769) des bordels gérés par l'Etat pour la
bonne santé des citoyens. Des filles publiques en quelque sorte... présentez
votre carte Vitale. Elles
auraient vécu paisiblement (?) dans des "Parthénions" aménagés pour elles.