un jour ou l'autre, ils sont tous passés par ici...

... mais il nous en manque ... plein !

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Cavaignac

     Chef des Zouaves

Général massacreur

 

Louis-Eugène Cavaignac

1802 - 1857

 

"Je sacrifierai tout pour la République, même mon honneur".

On ne sait pas où il plaçait son honneur, toujours est-il qu'il n'a pas hésité à sacrifier les insurgés de 1848 ! Il avait d'ailleurs été dressé pour ça: Nommé chef des Zouaves pendant la colonisation de l'Algérie, il avait eu l'occasion de se faire la main.

Comme dans la chanson de Boris Vian*, 'ayant bien mérité de la Patrie' (sic) on le nomma immédiatement chef du gouvernement ! On enrage de voir encore se pavaner un Cavaignac ( Godefroy, certes, son frère ) dans les niches de l'Hôtel de Ville !

* La Java des bombes atomiques.

S'il figure ici, c'est pour son obstination à vouloir écraser les insurgés de la Barrière de Fontainebleau (place d'Italie) le 25 juin 1848.

 

Cerdan

       Pugiliste

Marcel Cerdan

1916 - 1949

 

Le "bombardier marocain" est curieusement né en Algérie. Palmarès impressionnant: 106 victoires (61 par KO) sur 110 combats.

Champion du Monde poids moyen en 1948, il est battu par Jack La Motta en 1949. Prêt pour la  revanche, le Super Constellation qui l'emmène aux USA s'écrase aux Açores.

Sa liaison avec Edith Piaf nous vaudra l'Hymne à l'amour...  "si un jour, la vie t'arrache à moi..."

Sitôt après les répétitions des girls des Folies Bergères, Marcel Cerdan venait régulièrement s'entraîner au Théâtre des Cinq Diamants.

 

 

de Choisy

Travesti

Abbé

Philosophe

Voyageur

Académicien

 

François-Timoléon de Choisy

1644 - 1724

Quel personnage !

Habillé en fille par sa mère jusqu'à l'âge de 18 ans, il y a forcément pris goût, c'est donc tout naturellement qu'il s'est dirigé vers la robe ecclésiastique... la bure, mais en velours.

Habitué depuis enfant à côtoyer la 'haute' (Anne d'Autriche, Monsieur le frère du roi., etc.... rien que ça ! ), il sait utiliser ses relations (ou conquêtes) pour se sortir des situations désespérées où le jeu l'entraîne. Un vice irrépressible, le jeu.

Il y joue aussi la vie. Vie dissolue, excès en tout genre, il frôle la mort et se retire pendant un an avant de se faire nommer coadjuteur d'une mission au Siam.(ce n'est pas à côté ! surtout en 1685).

Très prolifique, il continue à écrire, toujours travesti, jusqu'à ses 80 ans. Un tel personnage se devait d'être nommé à l' Académie Française où il ronronnera jusqu'à sa mort.

C'est sous le nom de Madame de Sancy qu'il loue sa demeure, boulevard d'Italie (Bd Blanqui).

 

Chou En-lai

     Politique

 

 

 

 

Chou En-lai

1898 - 1976

 

Né à Kiangsu à la fin du XIX° siècle, Il profite d'une opportunité proposée par une amicale franco-chinoise pour suivre ses études à Paris de 1920 à 1924. Il rentre ensuite pour participer à la Longue Marche avec Mao.

Lorsque, après vingt ans de bagarres contre Tchang Kaï-chek, Mao Tsé-toung proclame la République Populaire de Chine, Chou En-lai en devient le chef du gouvernement. Critiqué, il traverse la Révolution Culturelle et sera ensuite ministres des Affaires étrangères de RPC.

Il vécut deux ans au 17 rue Godefroy.  Il y a reçu probablement Deng Xiaoping (le futur "petit timonier" ) qui était également à Paris à la même période.

claudel

Claudel

      Sculpteur (teuse ou trice?)

Camille Claudel

1864 - 1943

Déjà, tout a été dit. A 17 ans, Camille a décidé. Elle sculptera. En 1883, Rodin, le maître (43ans), en fait sa maîtresse (19 ans). Amour passion pour Camille, amours coupables pour Rodin (Rose Beuret, sa compagne de toujours, lui a déjà donné un fils). Ils créent ensemble, une vraie fusion, on ne sait dire qui, des deux, devrait signer les œuvres. Rodin qui commence à être reconnu privilégie sa propre gloire... il abandonne Camille alors qu'elle s'ouvre à la vague japonisante qui submerge Paris. Bientôt, un courrier à son frère Paul (diplomate aux USA), annonce sa "paranoïa", elle y décrit la destruction de sa correspondance et de ses œuvres. En 1913, on lui tait la mort de son père. La semaine suivante, sa mère la fait interner à Ville-Evrard... son courrier est censuré, cependant, elle écrit: [ "...par un singulier effet de la tornade, mes plâtras ont filé directement dans la poche de Rodin et consorts, tandis que mon infortunée personne s’est trouvée transportée délicatement dans un enclos grillagé en compagnie de plusieurs aliénés" ]. Folle ? va savoir... Elle ressassera trente ans son amertume derrière les barreaux avec la nostalgie du feu de bois dans la cheminée de Villeneuve sur Fère. Trente ans d'agonie, avant de mourir.
Elle partageait avec Rodin un atelier installé dans la Folie Lepreste de Neufbourg (au Clos Payen), rue du Champ de l'Alouette (aujourd'hui Corvisart).

 

Corot

     Peintre

Jean-Baptiste Camille Corot

1796 - 1875

Un père drapier, une mère modiste rue du Bac... il n'a pas la fibre du commerce. Il peint, voyage... l' Italie, la Normandie, la Suisse, Chartres ... tout est bon.  Il est très vite reconnu et apprécié.

Apparemment, vers 1847, il utilisait un atelier sur la Butte. Il est aussi très généreux, il héberge la veuve de Millet sans ressource, il prend aussi en charge le dessinateur Daumier dans sa vieillesse... et donne à ceux qui l'émeuvent.

Vivait-il ici? Y avait-il un atelier? Toujours est-il qu'en hébergeant une bonne sœur le temps d'un orage, l'onctuosité religieuse aidant, il se fait taxer et  participe au financement de la construction d'une crèche rue Vandrezanne.

 

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