L' Histoire et la Butte aux Cailles

 

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L'histoire de la butte ne commence réellement qu'avec le XVIII° siècle. Jusque là, la butte n'est qu'une colline de friches que la Bièvre contourne par l'ouest pour rejoindre la Seine.

Sur cette colline, à l'époque, on peut voir une bonne dizaine de moulins en plus ou moins bon état de marche.

A l'ouest, après les marécages, on trouve la fameuse Glacière de Gentilly  et, au delà, on peut  apercevoir l'Observatoire (1667).

Au nord, la Bièvre contourne la butte pour grossir la Seine vers St Marcel. Une dynastie de teinturiers, les Gobelin, y est  installée depuis le XV° siècle, en aval du Moulin de Croulebarbe. Au loin, le clocher de Saint Jacques-du-Haut-Pas, sur la Montagne Sainte Geneviève, d'où s'élancent des vagues de pèlerins marcheurs en partance pour Compostelle au son des cloches.

A l'est, un damier de petits champs, puis, au delà de la route de Fontainebleau et du chemin d'Ivry (déjà pavé depuis 1730), les coteaux du vignoble d'Ivry alors réputé jusqu'aux rives de la Seine...

Au sud, après une petite glacière (zone marécageuse), les tanneurs. Il leur a fallu transférer leurs ateliers après s'être faits expulser de Paris au XVI° siècle (Quai de la Mégisserie). Les tripiers, aussi, qui rincent leurs tripailles et qui repoussent déjà les blanchisseries vers l'amont de la rivière à la recherche d'une eau claire... Au delà, la campagne de Gentilly, en direction du Hurepoix.

Bref, le sommet de la Butte vivotait paisiblement depuis toujours au rythme des ailes entoilées de ses moulins et des charrois qui montaient le grain et redescendaient les farines. Jusqu'à ce jour, où un engin extraordinaire vint perturber la quiétude d'un après-midi d'automne.

                  Le calendrier indiquait le 21 novembre 1783

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