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de tout un peu la boulange les arbres & jardins les bons plans |
![]() La municipalité n'entend pas se faire doubler sur sa droite... L'environnement sécuritaire semble aujourd'hui prévaloir au quotidien du Cailleux ! Silence! On pense pour vous. Circulez! ¯¯ "Nous sommes les carabiniers...la sécurité du foyer..."¯¯ Bientôt les caméras ! Souriez. La rue Vandrezanne... ses barrières, sa ligne de démarcation. Vite fait. Bien fait.
Personne n'a évidemment été consulté ni prévenu. Prévenir ? Pour quoi faire ? A la Mairie, on sait quand même bien ce qui est bon pour nous ! Et puis, le dialogue, la concertation...tout ça, ça finit en palabres interminables, on perd du temps et le temps, c'est de l'argent. D'ailleurs, l'argent, on en consacre déjà assez comme ça à réfléchir sur l'art de vivre et le bien être des populations ! Alors, silence ! Vous nous avez élus, vous l'avez voulu...vous l'avez eu. Bref, en deux temps, trois mouvements la rue piétonne a curieusement été coupée longitudinalement en deux par l'installation de barrières dont l'utilité nous intrigue. Serait-ce que la mairie prévoit l'installation de sens uniques pour piéton? Les risques de collision entre poussettes et caddies étaient jusqu'alors assez modérés !
Pour ce qui est de l'ambiance, les barrières ont rarement été utilisées pour symboliser la liberté et la joie de vivre. D'autant que nous avons eu droit au modèle renforcé ! Celui qui est doublé d'un grillage prévu pour résister à une charge de hooligans du PSG. A notre avis, pour ce qui est de l'efficacité, une frise de barbelés aurait été largement suffisante et moins onéreuse. Nous sommes d'ailleurs curieux du budget affecté à cet aménagement.
L'accès des voitures, c'est écrit en gros, est réservé à celles des pompiers et à celles des riverains... sauf que, pour la mairie, il y a riverain et riverain. Celui d'en haut et celui d'en bas: Le riverain d'en haut a le privilège de pouvoir accéder à son immeuble, décharger son ravitaillement hebdomadaire, ses valises et paquets au pied de son immeuble. Le riverain d'en bas, NON !. Celui-là devra impérativement abandonner sa voiture à 50 mètres de chez lui, ahaner sous le poids des sacs et cabas (rappelons à la mairie qu'un pack de 6 bouteilles d'eau approche les 10kg) et prendre le risque qu'une hirondelle de passage, agacée de devoir slalomer entre bornes, poteaux et barrières sur son VTT clinquant, lui dresse un PV pour obstruction à la bonne marche du piéton et surtout à celle du fonctionnaire à pédales. Là, il y a un point de droit qu'il conviendra
d'éclaircir : Le riverain d'en bas sera-t-il verbalisable en stationnant
momentanément sur la zone du riverain d'en haut ? Ajoutons qu'il n'y a
pas non plus de panneaux limitant la vitesse des piétons dans un
secteur où les risques sont pourtant accentués par la présence du crottoir
municipal judicieusement situé à la sortie de l'école. Sécurité ! Telle est la devise du XIII° ! Nous remarquons néanmoins que, bizarrement, rien n'est prévu pour freiner les camions qui déboulent, moteur hurlant, du parking du temple Italie2 au sortir de la "zone piétonne"... càd la sortie de l'école. Nous ne sommes pas certains que l'infatigable piéton de Paris que fut Léon-Paul Fargue aurait réussi à trouver de la poésie dans le dédale de panneaux, barrières et obstacles qu'on nous a infligé. Après la ville lumière, on a maintenant droit à la ville barrière... quelle ambiance !
Vous trouvez ça moche ? Nous aussi !
d'accord...
pas d'accord ? dites-le ici
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