Le Grand Dérangement

 

ça se passait en Acadie, loin de la Butte aux Cailles !

 

La similitude entre le "grand dérangement" acadien (100 ans plus tôt) et les expulsions à Paris, provoquées par Thiers, est peut être un peu osée ! La misère est la même. "Tu prends ton balluchon, tes mômes et tu te casses... allez ouste !"

Lorsqu'en juillet 1755, à Halifax, il fut décidé de déporter le peuple acadien, nos "cousins" furent soumis à une traque méthodique, sans rémission jusqu'en 1763.

Le lieutenant-colonel Winslow leur expliqua avec une courtoisie toute britannique "Vos terres, vos maisons, votre bétail et vos troupeaux de toutes sortes sont confisqués au profit de la Couronne avec tous vos autres effets, excepté votre argent et vos meubles, et vous-mêmes devez être transportés hors de cette province "... les britanniques ont de l'humour. L'humour anglais, c'est connu.

Bien plus tard à Paris, alors que les loyers explosent, les expulsions manu militari se multiplient. On vide Paris de son sang populaire. C'est un vieux rêve de bourgeois et surtout une idée fixe de Thiers. Il a toujours eu la haine de cette "vile multitude" si prompte à se révolter contre l'arbitraire et les diktats.

(en l'automne 2010, on dirait que ça continue, c'est rassurant) .

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